En quoi le Street-Art touche le public ?
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Le Street art a eu un fort impact sur la société. Il fait passer un message à la société à travers son art. Il utilise les émotions et les imaginations des personnes pour transmettre des messages universels et leur faire comprendre par des massages politiques leur avis sur la société aujourd’hui sous formes de dessin.
Cet art voit aujourd’hui s’ouvrir les portes des musées. Son message acquiert une nouvelle portée depuis son entré. Il gagne donc un nouveau public qui touche une majorité de la population, principalement les jeunes. Le regard du public est attiré par cet art par les grandes formes très colorées sur les murs qui donnent un côté ludique et intéressant.
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Les différents passant ne vont pas tous avoir les mêmes avis sur le Street art. Il laisse la liberté au personne d’interpréter l’art comme il le souhaite. Son but c’est de faire passer un message au spectateurs afin de changer leur regard sur la société et/ou leur permettre d’avoir un différent point de vue.
Sanctions et lois sur le Street art
L’action de graffer sur les murs d’une ville sans autorisation est illégale. L’apparition de loi contre le Street art fait surface dans les années 1980. De nouvelles législations vont se mettre en place dû à de nombreuses plaintes portées contre cette nouvelle forme d’art.
Tout d’abord, le gouvernement a essayé par le biais des services de nettoyage de nettoyer les arts de la ville afin de décourager les artistes. Cependant, cela ne leur a permis que de continuer sachant que les murs étaient propres. Considéré comme une dégradation de biens publics, le gouvernement va, ensuite, appliquer de nouvelles réformes pour la lutte de cet art urbain.
Le Street art, ou plus exactement l’idée de graffer est passible d’amendes et même d’emprisonnement : « La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, sauf s'il n'en est résulté qu'un dommage léger. Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3 750 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général lorsqu'il n'en est résulté qu'un dommage léger. » (Code pénal : article 322-1).
Aujourd’hui, pour faire le Street art de manière légale, les artistes demandent au préalable l’autorisation du propriétaire pour dessiner sur leurs murs. Cependant, ces œuvres d’arts peuvent être soumises à l’illégalité même en ayant l’autorisation du propriétaire, si celles-ci est contraire à des droits d’auteurs ou encore intellectuels.